Textes P. Marie

 Lettre de Sr. Bénédicta à Sr. Marcella à Jérusalem, le 19 septembre 1897

“Le Père Marie disait un jour à propos de la vie contemplative à Sion “qu’il en est du compIet développement de la pensée inspiratrice d’un institut religieux comme de l’épanouissement d’une rose, dont Ies pétales ne s’entr’ouvrent que lentement et successivement jusqu’à ce que la fleur atteigne la plénitude de sa beauté et donne la quintessence de son parfum”. (citée par Sr. Carmelle, dans l’événement du 20 janvier 1842 p.94)

Lettre de Sr. Genovefa à Mère Gonzalès, le 25 décembre 1926

“Quant à ce que vous me demandez, ma Mère, au sujet de ce qu’aurait dit le Père Marie par rapport la branche contemplative, je ne l’ai entendu là-dessus qu’une seule fois, je me trouvais dans le petit cercle du milieu comme novice et juste en face de ce bon Père. … “C’était aux premiers jours de janvier 1884, le jour où notre Père Marie ayant reçu le télégramme lui annonçant le mieux factice survenu dans la santé de Notre Père, vint à la récréation du soir, au parloir, de 8h à 8h 1/2. Il sentait, disait-il, le besoin de venir un instant auprès de ses enfants pour les rassurer après les émotions des jours précédents. Non, mes chères enfants, nous dit-il, Notre Père ne peut pas encore mourir; son oeuvre n’est pas encore achevée, la Congrégation n’est pas complète. Il faut qu’il y ait ici à Jérusalem, au sanctuaire de l’Ecce Homo, une œuvre spéciale de prières et de réparation en faveur du peuple d’Israël. Il faut qu’il y ait un jour, ici même, des Religieuses qui soient principalement occupées de cette supplication et de cette réparation. Alors les sœurs se succéderont nuit et jour devant le très saint Sacrement et le reste du temps entremêleraient la prière, le travail et la pénitence.fr_mary_alphonse_in_jerusalem